C'est une après-midi belle mais peu ensoleillée, ma future famille se promène, mon "père" est à Paris.

Ce jour-là ma "mère" évoque la question des parrains et marraines. Elle sent bien mon voeu de ne pas grandir ni dans une tradition familliale, ni dans une tradition religieuse, ni dans aucune tradition enfermante et restreignante. Je lui ai suggéré mon voeu d'avoir de nombreuses marraines et parrains, un peu comme des fées se penchant sur les berceaux des contes d'enfance. Non pas pour me combler de cadeaux luxueux ou pour veiller à mon éducation, mais pour reconstituer un comité d'accueil en fonction des êtres qui sont proches de mes parents, de leur famille d'âmes. En fait, ce jour-là, "elle" a vraiment commencé à se sentir "parent" de moi, c'est à dire à chercher à sentir comment accompagner mes besoins spirituels, affectifs, et matériels. Je suis heureuse de ce moment de paix passé avec ma "mère", ma "grand-mère" et mon "oncle-parrain". Nous sommes le 11 Novembre 2003 et je m'appelle toujours Eléa.